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La dernière fois avant la prochaine {Chapitre 23}

Publié le par danouch

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Et si je vous mettais à nouveau des musique ?

 

En tout cas celle là m'a beaucoup inspirée =)

 

Sarajevo - Max Richter

 

 

______________________

 

 

                L’heure est arrivée. Kendrian a fini son travail, son dernier jour de travail dans ce restaurant. Il ouvre la porte du bureau de la patronne, elle lui tend son solde tout compte avec le sourire. Le regret de ne pas réussir à le retenir ne l’empêchera pas d’être heureuse pour son meilleur employé. Kendrian le récupère, le départ se concrétise de jour en jour.

                Il la remercie pour tout puis referme la porte derrière lui, sans se retourner. Il salue Warren au bar qui continue d’essuyer les verres, il ne pourra plus s’y accouder de si tôt. Ce soir ce n’est pas Kendrian qui lui donnera les clés.

                Durant tout le trajet il a pensé à ses derniers mois passés dans le restaurant, des mois qui sont passés à une vitesse fulgurante et à la fois si lentement. Impatient de partir enfin avec Milan, il pouvait enfin caresser son rêve du bout des doigts mais le temps qui le séparait de lui devenait interminable. Il s’est alors occupé l’esprit, pour ne plus y penser. Aujourd’hui tout prend une réelle existence, les valises sont prêtes, les affaires emballés, le préavis bientôt terminé. Il ne lui reste plus qu’à dire au revoir.

                En marchant sur le trottoir, Kendrian passe devant la boutique de ces deux amies. Elles ne sont pas encore fermées et continuent de servir les clients jusqu’à pas d’heure. Danouch étant insomniaque, elle peut rester des heures encore ainsi. Derrière cette vitre, il peut les observer avec tendresse sans qu’aucune d’elle ne le remarque. Il aimerait partir comme ça, sans dire au revoir, avec l’espoir qu’un jour il les reverrait comme si ils ne s’étaient jamais quitter. Les voir ainsi, les souvenirs qu’il garde de ses amis lui font comprendre qu’il n’était pas si mal ici. Il avait commencé à trouver son équilibre, même si « équilibre » n’est pas le mot le plus adapté pour Kendrian.

                Le doux sourire de Coralie, la fougue de Danouch et la bienveillance de Stan ont apaisé son mal être, ont rendu moins difficile le départ de sa meilleure amie. Kendrian pouvait compter sur eux pour ne pas se perdre dans ses sentiments pour Milan et c’est avec un poids sur le cœur qu’il les laisse derrière lui. Malgré tout, il ne regrette pas sa décision. Cette amitié chaleureuse n’est pas suffisante pour masquer le passé. Cette ville est mauvaise pour lui, l’enfance qu’il a vécue, la torture morale est trop ancrée dans ses bas-fonds et Kendrian sent que s’il ne quitte pas cette ville, jamais il  ne pourra guérir de ses tourments.

                Lentement il passe sa main sur la vitrine de la boutique, murmure un au revoir à l’attention des deux filles et reprend son chemin. Au dernier moment Coralie se retourne en sa direction mais il n’est déjà plus là.

                Kendrian resserre son écharpe, son esprit a quitté le centre ville et alors qu’il relève la tête il se rend compte que son corps aussi. Il est bien loin de l’arrêt de bus, bien loin des boutiques. Un courant d’air froid balaye les feuilles mortes sur le sol et le fait frémir. Son regard longe le long mur de béton alors que ces pas ralentissent au fur et à mesure qu’il approche d’une grille en fer rouillé. Il s’arrête surpris dans un premier temps puis il comprend enfin l’évidence. Il y a au moins une personne à qui il veut dire au revoir pour de bon.

                Dans la nuit noire le grincement de la grille s’intensifie. L’unique bruit qui l’entoure est celui de ses pas sur la terre granuleuse. Au loin, il reconnait la pierre tombale. Son regard longe le granit sombre et les quelques mots gravés en doré.

 

« Melinda Tessero. Né le 3 Novembre 1968. Morte le 1er Mai 2011. »

 

                Pas d’autres messages, aucun mot. Pas même une plaque sur la tombe. Rien. Kendrian n’avait jamais su quoi dire. Aujourd’hui encore il ne sait pas. Il est là devant la pierre sans qu’aucun mot ne sorte de sa bouche ou ne traverse son esprit. Il regarde le Christ sur sa croix, il a presque l’impression qu’il porte un regard plein de tristesse sur la tombe, comme si il savait ce qu’elle avait vécu. Il imagine sa mère derrière cette statue, il voit son visage sans expression. Peu lui importe ce qu’elle pourrait penser de lui, peu lui importe comment elle le voit maintenant. Qu’elle soit fière de lui, qu’elle lui en veuille ou qu’elle le hait, ça ne le préoccupe pas. Il continue de la voir comme une femme pathétique à la différence que maintenant, ça ne l’énerve plus. Il en a de la peine. De la pitié. Elle fait partie de ceux qui ont vécu malheureux et qui sont mort malheureux, seul…Et il ne veut pas finir comme elle. Elle lui aura au moins apprit ça.

                Après toutes ces années de haine, il peut laisser couler, sans remord, sans non plus pardonner. Il pourrait peut être lui dire quelque chose finalement, lui poser une question. Souffre-t-elle encore ?

                L’image de sa mère disparait, la réalité redevient froide. Sa gorge est sèche, ses mains sont gelées et le temps a reprit son cours. Il reste encore quelque seconde immobile avant de partir. Peut être que dans quelques années, une fois qu’il sera plus mature et que la vie l’aura grandit, il reviendra ici. Peut être même qu’il la comprendra enfin.

 

                Kendrian ouvre la porte de son appartement, tremblant de froid, il referme rapidement le verrou et se rue sur une couverture posée en vrac sur le canapé. Le bruit de son arrivé à alerter Milan qui a enfin relevé le nez de ses livres, il rentre dans le salon d’un pas hésitant et s’attendrit devant une touffe blanche qui dépasse de la couverture.

 

- Augmente le chauffage, lui dit Kendrian en claquant des dents.

- Il est déjà à fond. Lui répond son amant.

 

                Doucement il s’approche de lui et s’accroupit en face de lui. Sans attendre il attrape son visage et l’embrasse tendrement, aussi tôt le cœur de Kendrian se serre, une vive douleur l’empoigne mais réchauffe tout son être. Son corps a cessé de greloter. Milan s’écarte de ses lèvres et lui sourit. Ses beaux yeux marron plein de malice se plantent dans ses pupilles grises vibrantes de plaisir.

 

- Tu as pu dire au revoir à tout le monde ? Lui demande Milan.

- En quelque sorte.

- Comment ça ?

Milan se relève et s’avance vers la cuisine pour lui faire un thé à la menthe.

- Je ne veux pas leur dire au revoir. Souffle Kendrian.

- Quoi ? S’exclame Milan.

- Je pars avec toi, rassures toi ! Mais je ne veux pas leur dire au revoir.

- Je te suis pas trop là.

- J’aime assez l’idée que si je ne leur dis pas au revoir, je pourrais toujours les retrouver comme si on ne s’était jamais quittés.

 

                C’est une idée qui lui ressemble, pense Milan. Il revient vers lui avec la tasse et la dépose sur la table basse. Il s’assoit à côté de lui caressant quelques mèches de ses cheveux blancs sans vraiment lui répondre. Il le comprend, évidemment.

 

- Et toi ? Lui demande Kendrian.

- Je suis allé voir quelques amies. Ils ont compris.

 

                Kendrian ne pensait pas à eux en lui posant la question. Il aimerait savoir pour les parents de Milan mais il n’arrive pas à lui poser la question, il connait déjà sa réaction et sa réponse. Il ne veut pas le blesser encore plus car il voit bien, au regard de Milan, qu’il a pensé à eux toute la journée.

 

- Tu ne regrette pas ? Lui demande le beau brun.

- Non. J’ai toujours eu envie de partir d’ici. Loin de cette ville.

 

                Tous ces non-dits qui sont clairs l’un pour l’autre. Milan sait très bien pourquoi Kendrian veut quitter cette ville depuis toujours. S’éloigner d’ici c’est s’éloigner de son passé, tourner la page sur des années de souffrance sourde et muette. Est-il possible de se comprendre aussi bien dans un couple ? De se sentir plus proche de l’autre que jamais lorsqu’ils pensent tous d’eux à leurs passés, à leurs blessures communes. D’un autre côté, Milan sait aussi qu’il n’y a pas que sa famille qu’il veut fuir, Kendrian veut également effacer ses instants douloureux où il n’était encore qu’un objet de désir pour Milan. Même si au fond il n’a jamais été un objet, il a toujours été plus. Cependant Milan l’a traité ainsi, il l’a fait souffrir. Jamais il ne pourra se racheter de ce qu’il fait et ce même si Kendrian ne veut plus en parler, même si Kendrian veut tout oublier. Ni aux yeux de celui qu’il aime, ni à ses propres yeux il ne sera pardonné.

                La seule chose qu’il peut faire c’est s’excuser sans relâche, lui prouver qu’il l’aime et qu’il n’était qu’un idiot égoïste. Rester auprès de lui, faire en sorte qu’il en soit heureux car c’est tout ce qu’il désire maintenant.

                Milan observe silencieusement Kendrian, il passe sa main sur sa nuque, Kendrian en frissonne sans lâcher son regard. Le visage de Milan devient soudainement tristes, ses sourcils écrasent ses paupières et font remonter des plis de douleurs tandis que son pouce caresse son menton. Kendrian fait glisser de la couverture sur ses épaules et retire ses bras pour venir s’accrocher au cou de son Milan. L’inquiétude le gagne alors que la souffrance marque encore les traits de son amant. Il sait ce qu’il pense, il sait ce qu’il veut lui dire mais ne lui laissera pas la chance de le faire. Il l’embrasse passionnément, faisant renverser son corps sur le canapé, l’écrasant sous son poids, étouffant ses idées sombres dans ses baisers.

 

- Je t’aime, lui murmure Kendrian.

 

                Milan ferme les yeux fortement, les dents serrées, la culpabilité lui arrache une larme. Kendrian lui embrasse le cou, ses mains remontent celles de Milan au dessus de sa tête, leurs doigts s’entrelacent. Kendrian descend sur le début de sa clavicule, il soulève le sous-pull sans difficulté et reprend ses baisers, embrasant la moindre parcelle de peau de Milan. Ses doigts se faufile sous le jean tandis que sa langue remonte légèrement jusqu’à son oreille.

 

- Je t’aime, lui répète Kendrian.

 

                Il déboutonne le bas, le fait glisser de ses cuisses jusqu’aux chevilles en emportant le sous-vêtement noir. Kendrian remonte la couverture sur ses épaules, il embrasse amoureusement Milan qui répond parfaitement au baiser. Kendrian y met fin lentement, sans détacher ses yeux de son regard. Milan reste suspendu, les yeux brillant de désir et de douleur.

 

- Kendrian…, il murmure du bout des lèvres.

 

                La phrase de Milan se meurt dans sa gorge, coupé dans un élan de plaisir, il ferme les yeux alors que Kendrian disparait sous la couverture. Sa bouche est tellement chaude et humide, sa langue est délicate et sensuelle. C’est juste à temps que Kendrian s’arrête pour s’attaquer à une autre partie de son corps. Jamais encore on ne l’avait pénétré, Milan le redoute autant qu’il le désire. Il ne sait pas ce qu’il va ressentir mais la préparation lui procure déjà énormément de plaisir. Et sans qu’il puisse vraiment le comprendre Kendrian est remonté jusqu’à lui, savourant le goût sucré de sa peau, il l’a remonté lentement et a commencé son entrée.

                Milan se souvient du visage de Kendrian à chaque fois qu’il l’a prit, il se souvient que c’était douloureux en premier mais qu’après ça allait beaucoup mieux. En tout cas, il ne pensait pas que c’était aussi douloureux que ça. Il a l’impression qu’on le déchire, est-ce qu’on ressent ça à chaque fois ?

                Kendrian s’arrête soudainement. Milan ouvre les yeux.

 

- Détends-toi. Lui dit Kendrian.

- Comment tu fais ? Ca fait tellement mal…

- C’est ta première fois, c’est normal. Respire et regardes moi.

 

                Kendrian dépose un baiser chaste sur ses lèvres, avant de continuer. Milan serre à nouveau les dents, Kendrian fond brusquement sur lui pour un autre baiser plus profond. Sa langue guide la sienne, décontracte son corps entier. Milan ne sentait plus rien, plus de douleur, juste une chaleur intense qui fourmille dans son ventre. Kendrian s’arrête à nouveau. Il est complètement à l’intérieur de lui. C’est étrange mais pas désagréable.

                Il sourit, Kendrian sourit et vient cacher son visage dans le creux de son cou tandis qu’il commence à bouger. Le souffle coupé Milan se laisse aller, sans résister. Sous les mouvements précis et langoureux de Kendrian il sent le plaisir remonter sur sa colonne, il lui cambre le dos, lui ouvre la bouche, lui arrache un hoquet de surprise, des gémissements étouffés, un souffle saccadé. La chaleur. C’est insupportable, où est passé l’hiver ? Il fait trop chaud. Il brûle. Kendrian brûle. Toute cette chaleur l’étouffe, l’étouffe d’admiration. Il ne peut s’empêcher de regarder le visage de son amant, gémir, en sueur, grimacé sous l’effort, exprimé sans pudeur sa jouissance. Il a vu beaucoup de fois ce visage sous le plaisir intense mais cette fois c’est différent, c’est d’en dessous qu’il le regarde.

                Dans un dernier effort, un dernier de coup de reins, les deux hommes se libèrent enfin et Kendrian ne sent plus ses jambes. Il s’écroule littéralement, sans réussir à reprendre son souffle sans soucier une seconde d’avoir les cheveux de Milan qui lui chatouillent le nez. Sans même s’empêcher de s’endormir dans cette position.

 

                Le lendemain c’est plein de courbature qu’il se lève, Milan l’a abandonné sur le canapé. La couverture est par terre avec le reste de ces vêtements, mais pas de trace du brun. Il jette un œil curieux en direction de la chambre sans le trouver, ni même dans la salle de bain. Il n’est quand même pas sorti nu !

                La porte s’ouvre soudainement, un sac de croissant en avant et un sourire immense derrière le sac.

 

- Bien dormi ? Oh ! Merde ! Kendri !

 

                Stan se retourne soudainement mais Kendrian n’a pas bougé. Naturellement il récupère son boxer par terre et l’enfile sans se presser. Il n’a jamais vraiment été très pudique mais se promener tout nu peu choqué certaines personnes même si il ne comprend pas pourquoi.

 

- Désolé, il souffle, tu peux te retourner maintenant.

 

                Stan met quelques secondes à se retourner totalement, méfiant. Il soupire et pose le sac sur la table, ses yeux se porte alors sur le tas de vêtement par terre et le canapé. Il grimace.

 

- Je crois que je vais partir.

- T’es sûr que t’es gay ? Lui demande Kendrian en préparant la cafetière.

- C’est justement parce que je suis gay. Trop d’ondes sexuelles ici et Hugo est encore à la fac, c’est frustrant.

- T’avais qu’à frapper avant d’entrer.

 

                Kendrian vient s’asseoir sur la table, en parcourant l’appartement des yeux. La disparition de Milan commence à l’inquiéter.

 

- Ca va ? Lui demande Stan.

- Ouais. T’aurais pas vu Milan sortir par hasard ?

- Euh non.

- Hum.

- Mais t’inquiète pas il devrait revenir.

- Ouais.

 

                Ils boivent tous les deux tranquillement leur café, le silence devient presque pesant et Stan commence à se sentir mal à l’aise. Kendrian n’y fait pas vraiment attention, préoccupé par la disparition de Milan, c’est à peine si il se rend compte de la présence de son ami.

 

- Est-ce que c’est si inquiétant que ça ? Lui demande Stan.

Kendrian réagis et le regarde en clignant des yeux.

- Quoi donc ?

- Que Milan soit absent. C’est inquiétant ?

- Je ne sais pas. Non. En théorie.

- En théorie…Qu’est-ce qu’il se passe ?

- Rien. C’est juste que…J’ai un mauvais pressentiment.

 

                C’est difficile à exprimer, dur à prononcer, aussi dur que de l’imaginer. Pour une raison inconnue et totalement aberrante, Kendrian a la persistante sensation qu’il…ne le verra plus…

 

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Un chapitre plutôt triste et lourd, l'avantage c'est qu'il n'est pas trop long même si il laisse l'histoire en suspend, c'est frustrant hein ?  :D

 

Bisous à tous !  

 

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C
Danouche ou l'art de rompre les couples XD<br /> Tu es toujours aussi sadique! Aucune pitié pour tes persos XD
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D
<br /> <br /> Non, je me suis ramolis avec l'âge, plus ou moins...Hum...<br /> <br /> <br /> <br />
C
Je n'ai pas encore lu mais, juste un petit coucou pour dire que je suis toujours vivante XDDD<br /> Kissouilles et à très vite
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D
<br /> <br /> AMEN !!! <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je croyais que t'avais à nouveau disparue sans dire au revoir :(<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Contente que tu sois toujours là en tout cas ^^ bisous<br /> <br /> <br /> <br />
I
T'as raison,il lui faut une histoire rien qu'à lui^_^ Haha non non je ne fais pas d'incitation^_^ J'ai hate de lire la suite!! Merci de toujours me répondre^^ Bisous!
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D
<br /> <br /> Bah c'est normale de te répondre ! J'avoue qu'à l'époque de mon ancien blog je le faisais moins souvent, mais j'étais encore jeune et innocente MDR <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Aujourd'hui j'aime bien communiquer avec toi, tu as toujours des avis intéressant =)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Une histoire pour Hugo ? Hum, ca pourrait être une idée mais pour l'instant c'est pas l'objectif ^^ <br /> <br /> <br /> - Je fois finir de publier le Chasseur et la dernière avant la prochaine. <br /> <br /> <br /> - Après je publie ma nouvelle histoire, que j'ai commencé depuis quelques semaines ^^ et qui avance plutôt bien. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
I
Alala où étais-je?! Je me le demande moi-même! Parfois j'ai l'impression d'être spectatrice des jours qui passent sans que je n'y prenne part le moins du monde! Heureusement que de temps en temps<br /> je reprends le contrôle^_^ C'est Hugo qui m'a appelée, c'set forcément ça, inconsciemment je l'ai entendu même si je ne m'en souviens pas! Je prends mes désirs pour des réalités?! Mais non, je fais<br /> de mes désirs des réalités, nuance^_^ Il est temps que notre Hugo national redresse la barre pour ces deux idiots qui comme tu le dis si bien s'appuient mutuellement sur la tête pour rester hors de<br /> l'eau sans se rendre compte qu'ils noient l'autre! Allez je réécoute le morceau, pour le plaisir de vivre l'instant pleinement^_^ Bisous!
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D
<br /> <br /> Le problème d'Hugo c'est que je le vois absolument pas en sauveur de dernière minute, à vrai dire j'ai choisi quelqu'un d'autre pour ça, avec un caractère approprié ! C'est pourquoi je conserve<br /> Hugo sous le bras pour une autre idée =)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
I
J'ai enfin pris le temps de revenir! Et quel chapitre! Un moment riche en émotions diverses et variées! C'est peut-être LE chapitre le plus frustrant, parce qu'ils étaient bien partis là, il aurait<br /> fallu que Kendrian laisse Milan en placer une au lieu de lui sauter dessus parce qu'il a pris peur de ce qu'il avait à lui dire et qui pourrait changer la donne de leur couple. Il n'y a pas plus<br /> sourd que celui qui refuse d'entendre, ni pire aveugle que celui qui refuse de voir! L'un est aveugle et l'autre sourd, parfois ils inversent même les rôles! Des vrais boulets, mais tellement<br /> réalistes! Je les critique beaucoup mais je leur ressemble beaucoup aussi, ils se cachent de l'autre, ne se font pas confiance, se renferment et se méfient en permanence tout en continuant<br /> d'espérer que l'autre devinera, comprendra chacun des silences. Mais ce n'est pas possible, ils courent à l'échec s'ils ne décident pas de nommer ce qui les traverse. Il faudrait qu'ils arrêtent de<br /> fuir et qu'ils se battent une bonne fois pour toute, l'un avec l'autre, côte à côte. Magnifique choix de musique, très approprié à ce moment de leur histoire. Merci, c'est toujours avec un grand<br /> plaisir que je retrouve cette histoire. P.S: Hugo me manque^^ Bisous!!
Répondre
D
<br /> <br /> Mais ou étais tu !!!!!! <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Nan je plaisante. Contente de te revoir et contente que ça te plaise ! Ils se tirent mutuellement vers le bas autant qu'ils essaient tant bien que mal de se tirer vers le haut ! Ca ressemble<br /> presque à un suicide collectif...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'aime beaucoup la description que tu en fais, tu as parfaitement saisi la situation ! Ca me fait toujours autant de sourire de voir tes commentaires =)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ai découvert cette chanson dans une video plutôt choquante et j'ai trouvé que la musique était particulièrement belle et frappante ! Le cri de la chanteuse me donne des frissons ! <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> PS : Hugo va bientôt revenir...:p<br /> <br /> <br /> <br />